23 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 23 de Dezembro: O Emmanuel

XXIII DÉCEMBRE.
(Edição de Steven van Roode1.)

O Emmanuel, Rex et Legifer noster, exspectatio gentium, et salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine Deus noster.
Ó Emanuel, nosso rei e legislador, esperança e salvação dos povos: vinde salvar-nos, ò Senhor nosso Deus.

O Emmanuel ! Roi de Paix ! vous entrez aujourd'hui dans Jérusalem, la ville de votre choix; car c'est là que vous avez votre Temple. Bientôt vous y aurez votre Croix et votre Sépulcre ; et le jour viendra où vous établirez auprès d'elle votre redoutable tribunal. Maintenant, vous pénétrez sans bruit et sans éclat dans cette ville de David et de Salomon. Elle n'est que le lieu de votre passage, pour vous rendre à Bethléhem. Toutefois, Marie votre mère, et Joseph son époux, ne la traversent pas sans monter au Temple, pour y rendre au Seigneur leurs vœux et leurs hommages : et alors s'accomplit, pour la première fois, l'oracle du Prophète Aggée qui avait annoncé que la gloire du second Temple serait plus grande que celle du premier. Ce Temple, en effet, se trouve en ce moment posséder une Arche d'Alliance bien autrement précieuse que celle de Moïse, mais surtout incomparable à tout autre sanctuaire qu'au ciel même, parla dignité de Celui qu'elle contient. C'est le Législateur lui-même qui est ici, et non plus simplement la table de pierre sur laquelle la Loi est gravée. Mais bientôt l'Arche vivante du Seigneur descend les degrés du Temple, et se dispose à partir pour Bethléhem, où l'appellent d'autres oracles. Nous adorons, ô Emmanuel ! tous vos pas à travers ce monde, et nous admirons avec quelle fidélité vous observez ce qui a été écrit de vous, afin que rien ne manque aux caractères dont vous devez être doué, ô Messie, pour être reconnu par votre peuple. Mais souvenez-vous que l'heure est près de sonner, que toutes choses se préparent pour votre Nativité, et venez nous sauver; venez, afin d'être appelé non plus seulement Emmanuel, mais Jésus, c'est-à-dire Sauveur.



1 - Chama-se a atenção dos leitores para a ocorrência de algumas divergências melódicas entre a edição da partitura supra e a usada no video.

Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem.

Antífonas do Ó: 22 de Dezembro: O Rex gentium

XXII DECEMBRE. VI° ANTIENNE.


(Edição de Steven van Roode1.)



O Rex gentium, et desideratus earum , Lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem quem de  limo formasti.
Ó Rei das nações, delas desejado, pedra angular que tudo unifica, vinde salvar o homem que do limo formastes.

O Roi des nations ! vous approchez toujours plus de cette Bethléhem où vous devez naître. Le voyage tire à son terme, et votre auguste Mère, qu'un si doux fardeau console et fortifie, va sans cesse conversant avec vous par le chemin. Elle adore votre divine majesté, elle remercie votre miséricorde ; elle se réjouit d'avoir été choisie pour le sublime ministère de servir de Mère à un Dieu. Elle désire et elle appréhende tout à la fois le moment où enfin ses yeux vous contempleront. Comment pourra-t-elle vous rendre les services dignes de votre souveraine grandeur, elle qui s'estime la dernière des créatures ? Comment osera-t-elle vous élever dans ses bras, vous presser contre son cœur, vous allaiter à son sein mortel ? Et pourtant, quand elle vient à songer que l'heure approche où, sans cesser d'être son fils, vous sortirez d'elle et réclamerez tous les soins de sa tendresse, son cœur défaille et l'amour maternel se confondant avec l'amour qu'elle a pour son Dieu, elle est au moment d'expirer dans cette lutte trop inégale de la faible nature humaine contre les plus fortes et les plus puissantes de toutes les affections réunies dans un même cœur. Mais vous la soutenez, ô Désiré des nations ! car vous voulez qu'elle arrive à ce terme bienheureux qui doit donner à la terre son Sauveur, et aux hommes la Pierre angulaire qui les réunira dans une seule famille. Soyez béni dans les merveilles de votre puissance et de votre bonté, ô divin Roi ! et venez bientôt nous sauver, vous souvenant que l'homme vous est cher, puisque vous l'avez pétri de vos mains. Oh ! venez, car votre œuvre est dégénérée; elle est tombée dans la perdition ; la mort l’a envahie : reprenez-la dans vos mains puissantes, refaites-la; sauvez-la; car vous l'aimez toujours, et vous ne rougissez pas de votre ouvrage.


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Um Feliz Natal a todos!!

"Quem acolher este menino em meu nome,
é a mim que acolhe,
e quem me acolher a mim,
acolhe aquele que me enviou;
pois quem for o mais pequeno entre vós,
esse é que é grande."
Lucas 9,48


Mas que noites chuvosas tem este Advento!... Intempéries.
Chuva, lama, vento e frio, possibilitam tornar o Natal num momento caseiro e acolhedor para uns, mas ao mesmo tempo ingrato e triste para outros que não partilham do calor de uma casa, de uma família, de um gesto.

Aqui, envio-vos um conto.
Aproxima-se o dia da natividade do pequenito.
Será ali, nas traseiras daquele casebre.
Quando estiverem com Ele ao colo, aqueçam a noite de alegria, e contem-Lhe esta história!


HISTÓRIA ANTIGA

Era uma vez, lá na Judeia, um rei.
Feio bicho, de resto:
Uma cara de burro sem cabresto
E duas grandes tranças.
A gente olhava, reparava, e via
Que naquela figura não havia
Olhos de quem gosta de crianças.
E, na verdade, assim acontecia.
Porque um dia,
O malvado,
Só por ter o poder de quem é rei
Por não ter coração,
Sem mais nem menos,
Mandou matar quantos eram pequenos
Nas cidades e aldeias da Nação.
Mas,
Por acaso ou milagre, aconteceu
Que, num burrinho pela areia fora,
Fugiu
Daquelas mãos de sangue um pequenito
Que o vivo sol da vida acarinhou;
E bastou
Esse palmo de sonho
Para encher este mundo de alegria;
Para crescer, ser Deus;
E meter no inferno o tal das tranças,
Só porque ele não gostava de crianças.

Miguel Torga
Antologia Poética

22 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 21 de Dezembro: O Oriens

XXI DÉCEMBRE. V° ANTIENNE

(Edição de Steven van Roode1.)


O Oriens , splendor lucis aeternae, et Sol justitiae : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
O Orient ! splendeur de la lumière éternelle ! Soleil de justice ! venez, et illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


Divin Soleil, ô Jésus ! vous venez nous arracher à la nuit éternelle : soyez à jamais béni ! Mais combien vous exercez notre foi, avant de luire à nos yeux dans toute votre splendeur ! Combien vous aimez à voiler vos rayons, jusqu'à l'instant marqué par votre Père céleste, où vous devez épanouir tous vos feux ! Voici que vous traversez la Judée ; vous approchez de Jérusalem ; le voyage de Marie et de Joseph tire à son terme. Sur le chemin, vous rencontrez une multitude d'hommes qui marchent en toutes les directions, et qui se rendent chacun dans sa ville d'origine, pour satisfaire à l'Edit du dénombrement. De tous ces hommes, aucun ne vous a soupçonné si près de lui, ô divin Orient ! Marie, votre Mère, est estimée par eux une femme vulgaire ; tout au plus, s'ils remarquent la majesté et l'incomparable modestie de cette auguste Reine, sentiront-ils vaguement le contraste frappant entre une si souveraine dignité et une condition si humble ; encore ont-ils bientôt oublié cette heureuse rencontre. S'ils voient avec tant d'indifférence la mère, le fils non encore enfanté à la lumière visible, lui donneront-ils une pensée ? Et cependant ce fils, c'est vous-même, ô Soleil de justice ! Augmentez en nous la Foi, mais accroissez aussi l'amour. Si ces hommes vous aimaient, ô libérateur du genre humain, vous vous feriez sentir à eux ; leurs yeux ne vous verraient pas encore, mais du moins leur cœur serait ardent dans leur poitrine, ils vous désireraient, et ils hâteraient votre arrivée par leurs vœux et leurs soupirs. O Jésus qui traversez ainsi ce monde que vous avez fait, et qui ne forcez point l'hommage de vos créatures, nous voulons vous accompagner dans le resté de votre voyage; nous baisons sur la terre les traces bénies des pas de celle qui vous porte en son sein; nous ne voulons point vous quitter jusqu'à ce que nous soyons arrivés avec vous à l'heureuse Bethléhem, à cette Maison du Pain, où enfin nos yeux vous verront, ô Splendeur éternelle, notre Seigneur et notre Dieu !


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21 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 20 de Dezembro: O clavis David

XX DÉCEMBRE. IV° ANTIENNE.

 (Edição de Steven van Roode1.)

O  Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit: veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra  mortis.

O Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


O Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à votre aïeul, aujourd'hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n'ayant pas où reposer votre tête. Du moins, aujourd'hui, le sein maternel vous offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les témoignages de l'amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô Seigneur! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s'est assis dans l'ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus, c'est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez briser le joug qui l'accable et le dégrade ; ce captif, c'est notre cœur trop souvent asservi à des penchants qu'il désavoue : venez, ô divin Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.

XX DÉCEMBRE. IV° ANTIENNE.

 (Edição de Steven van Roode1.)

O  Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit: veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra  mortis.

O Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


O Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à votre aïeul, aujourd'hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n'ayant pas où reposer votre tête. Du moins, aujourd'hui, le sein maternel vous offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les témoignages de l'amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô Seigneur! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s'est assis dans l'ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus, c'est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez briser le joug qui l'accable et le dégrade ; ce captif, c'est notre cœur trop souvent asservi à des penchants qu'il désavoue : venez, ô divin Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.




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19 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 19 de Dezembro: O Radix Iesse

XIX DECEMBRE. IIIe ANTIENNE: O RADIX IESSE

(Edição de Steven van Roode1.)


O radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, jam noli tardare.
O rejeton de Jessé, qui êtes comme un étendard pour les peuples ; devant qui les rois se tiendront dans le silence ; à qui les nations offriront leurs prières : venez nous délivrer ; ne tardez plus.

Vous voici donc en marche, ô Fils de Jessé, vers la ville de vos aïeux. L'Arche du Seigneur s'est levée et s'avance, avec le Seigneur qui est en elle, vers le lieu de son repos. « Qu'ils sont beaux vos pas, ô Fille du Rot, dans l'éclat de votre chaussure » (Cant. VII, 1), lorsque vous venez apporter leur salut aux villes de Juda ! Les Anges vous escortent, votre fidèle Epoux vous environne de toute sa tendresse, le ciel se complaît en vous, et la terre tressaille sous l'heureux poids de son Créateur et de son auguste Reine. Avancez, ô Mère de Dieu et des hommes, Propitiatoire tout-puissant où est contenue la divine Manne qui garde l'homme de la mort ! Nos cœurs vous suivent, vous accompagnent, et, comme votre Royal ancêtre , nous jurons « de ne point entrer dans notre maison, de ne point monter sur notre couche, de ne point clore nos paupières, de ne point donner le repos à nos tempes, jusqu'à ce que nous ayons trouvé dans nos cœurs une demeure pour le Seigneur que vous portez, une tente pour le Dieu de Jacob. » Venez donc, ainsi voilé sous les flancs très purs de l'Arche sacrée, ô rejeton de Jessé, jusqu'à ce que vous en sortiez pour briller aux yeux des peuples, comme un étendard de victoire. Alors les rois vaincus se tairont devant vous, et les nations vous adresseront leurs vœux. Hâtez-vous, ô Messie ! venez vaincre tous nos ennemis, et délivrez-nous.


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18 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 18 de Dezembro: O Adonai

XVIII DECEMBRE. IIe ANTIENNE: O ADONAI

 
(Edição de Steven van Roode1.)

O Adonai, et dux domus Israël , qui Moysi in igne flammae rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in brachio extento.
O Adonaï, Seigneur, chef de la maison d'Israël, qui avez apparu à Moïse, dans la flamme du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï; venez nous racheter dans la force de votre bras.


O Seigneur suprême ! Adonaï ! venez nous racheter, non plus dans votre puissance, mais dans votre humilité. Autrefois vous vous manifestâtes à Moïse, votre serviteur, au milieu d'une flamme divine ; vous donnâtes la Loi à votre peuple du sein des foudres et des éclairs : maintenant il ne s'agit plus d'effrayer, mais de sauver. C'est pourquoi votre très pure Mère Marie ayant connu, ainsi que son époux Joseph, l'Edit de l'Empereur qui va les obliger d'entreprendre le voyage de Bethléhem, s'occupe des préparatifs de votre heureuse naissance. Elle apprête pour vous, divin Soleil, les humbles langes qui couvriront votre nudité, et vous garantiront de la froidure dans ce monde que vous avez fait, à l'heure où vous paraîtrez, au sein de la nuit et du silence. C'est ainsi que vous nous délivrerez de la servitude de notre orgueil, et que votre bras se fera sentir plus puissant, alors qu'il semblera plus faible et plus immobile aux yeux des hommes. Tout est prêt, ô Jésus ! vos langes vous attendent : partez donc bientôt et venez en Bethléhem, nous racheter des mains de notre ennemi.

 

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17 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 17 de Dezembro: início das Grandes Antífonas: O Sapientia

Acompanhemos Dom Prosper Guéranger nas suas meditações sobre a oitava antes do Natal, que hoje começa:
XVII DÉCEMBRE. COMMENCEMENT DES GRANDES ANTIENNES.

L'Eglise ouvre aujourd'hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L'Office ordinaire de l'Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu'un des titres qui lui sont attribués dans l'Ecriture.
Le nombre de ces Antiennes, qu'on appelle vulgairement les O de l'Avent, parce qu'elles commencent toutes par celte exclamation, est de sept dans l'Eglise romaine, une pour chacune des septFéries majeures, et elles s'adressent toutes à Jésus-Christ. (...)

L'instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du Fils de Dieu, est l'heure des Vêpres, parce que c'est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere, que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois, avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus grande solennité ; et même l'usage antique de plusieurs Eglises était de les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui contiennent toute la moelle de la Liturgie de l'Avent, sont ornées d'un chant plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Eglises ont retenu l'usage de les accompagner d'une pompe toute particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans l'esprit de l'Eglise et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la plénitude de notre cœur, à la sainte Eglise, lorsqu'elle fait entendre à son Epoux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin.

 (Edição de Steven van Roode1.)

PREMIÈRE ANTIENNE: O SAPIENTIA
O Sapientia, quae ex ore Altissimi prodiisti, attingens a fine usque ad finem fortiter, suaviterque disponens omnia : veni ad docendum nos viam prudentiae.

O Sagesse, qui  êtes  sortie de la bouche du Très-Haut , qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence.
O Sagesse incréée qui bientôt allez vous rendre visible au monde, qu'il apparaît bien en ce moment que vous disposez toutes choses ! Voici que, par votre divine permission, vient d'émaner un Edit de l'empereur Auguste pour opérer le dénombrement de l'univers. Chacun des citoyens de l'Empire doit se faire enregistrer dans sa ville d'origine. Le prince croit dans son orgueil avoir ébranlé à son profit l'espèce humaine tout entière. Les hommes s'agitent par millions sur le globe, et traversent en tous sens l'immense monde romain; ils pensent obéir à un homme, et c'est à Dieu qu'ils obéissent. Toute cette grande agitation n'a qu'un but : c'est d'amener à Bethléhem un homme et une femme qui ont leur humble demeure dans Nazareth de Galilée ; afin que cette femme inconnue des hommes et chérie du ciel, étant arrivée au terme du neuvième mois depuis la conception de son fils, enfante à Bethléhem ce fils dont le Prophète a dit : « Sa sortie est dès les jours de l'éternité ; ô Bethléhem ! tu n'es pas pas la moindre entre les mille cités de Jacob ; car il sortira aussi de toi. » O Sagesse divine ! que vous êtes forte, pour arriver ainsi à vos fins d'une manière invincible quoique cachée aux hommes ! que vous êtes douce, pour ne faire néanmoins aucune violence à leur liberté! mais aussi, que vous êtes paternelle dans votre prévoyance pour nos besoins ! Vous choisissez Bethléhem pour y naître, parce que Bethléhem signifie la Maison du Pain. Vous nous montrez par là que vous voulez être notre Pain, notre nourriture, notre aliment de vie. Nourris d'un Dieu, nous ne mourrons plus désormais. O Sagesse du Père, Pain vivant descendu du ciel, venez bientôt en nous, afin que nous approchions de vous, et que nous soyons illuminés de votre éclat ; et donnez-nous cette prudence qui conduit au salut.


1 - Chama-se a atenção dos leitores para a ocorrência de algumas divergências melódicas entre a edição da partitura supra e a usada no video.


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13 de dezembro de 2010

«Cantar a missa não é a mesma coisa que cantar na missa»

O artigo infra dá conta de um percurso pessoal e de uma nova perspectiva face à música litúrgica de uma católica goesa.
Fala-se de actuosa participatio, do Concílio Vaticano II, de canto litúrgico e de canto sacro, de abertura ao mundo e de abastardamento cultural e litúrgico:



It's time to sing the Mass again
"Why can't Catholics sing any more?" musicologists ask, recalling the Gregorian chant and grand polyphony they used to hear at Mass, when the people in the pews could handle world-class music. Fine liturgical music is an heirloom for all humanity, and everyone has a stake in encouraging church musicians to keep it alive.

In the language of the Second Vatican Council: "The musical tradition of the universal Church is a treasure of inestimable value." Funnily enough, many blame that very Council (1962-1965) for the low-grade music currently sung at Mass in a majority of churches.
This is unfair. Although the Council opened the doors to the world's cultural variety, the relevant document-the Constitution on the Sacred Liturgy-clearly affirmed the primacy of the Gregorian chant and the necessity of high artistic standards in new compositions.

Catholic liturgists ask a different question: "Why have we all but stopped singing the Mass?" The singing we usually hear in church can at best be described as hymns, not the words of the Mass itself. The biblical readings and prayers are carefully selected for each action of the Mass.

The purpose of the singing is to extend the dimensions of solemnity, beauty and fervour of those same actions, not some other. This is what liturgical music means. It is different from devotional music-hymns sung in other contexts. And it is very different from profane music-all the stuff from 'Twinkle, Twinkle, Little Star' to 'From this Moment'.

While parishes around the globe face these challenges, my comments are chiefly about what we suffer at Mass in English in Goa. As one involved in church choirs here and elsewhere for the last forty years, I must say I too believed we were spreading "the spirit of Vatican II" when we introduced catchy innovations during Mass.

I was told "the people's participation" was all-important. We choir types were pleased when members of the congregation came up after Mass and said, "Oh, we really enjoyed it!" as though it were a show. We concentrated on four hymns, thinking that was our bit. No one ever told us in 1970 to sing the Mass, to aim at inner participation, helping people enter more fully into the meaning of each liturgical action.

In the last few years, especially at weddings and funerals, I have often heard choirs do devotional and profane music at various parts of the ceremony, even interrupting the liturgy with so-and-so's favourite song.

Almost invariably, some schmaltzy number replaces the precious Psalm chosen from the hymnal Jesus himself used. Then again, there is a habit of singing prayerful words to plagiarised pop tunes. When a choir of seminarians erupted into an Alleluia to the tune of 'Oo Oo Ah Ah Sexy Eyes', I was surprised the congregation remained solemn. Alas, we have stuffed our ears with cotton wool. Now is the favourable time to change all that.

Starting this Advent season, we have a year to settle choral scores. On November 27, 2011, Catholics in India, together with those in most parts of the English-speaking world, are scheduled to begin using the scholarly translation of the third edition of the Roman Missal.

There are a few changes in some of the Mass prayers and responses. The choir needs to learn its part much before the congregation. Besides, the New Mass implies new musical settings. Composers and publishers got busy years ago, using the so-called grey book of semi-final texts, and the final arrangements will be out very soon.

While (...) not learn the rules? 
(...)
As to what must be sung at Mass, there is this classic 1969 answer from the group of bishops and experts set up by Pope Paul VI to implement the Constitution on the Liturgy: Texts must be those of the Mass, not others, and singing means singing the Mass not just singing during Mass.

Fatima M Noronha is a writer and editor by profession and takes a keen interest in church music. The views expressed are those of the writer.

Read more: It's time to sing the Mass again - The Times of India http://timesofindia.indiatimes.com/city/goa/Its-time-to-sing-the-Mass-again/articleshow/7085090.cms#ixzz181zmUW00

Via The Chant Café.

Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem.

12 de novembro de 2010

«Que se valorize adequadamente o canto gregoriano como canto próprio da liturgia romana.»

Na linha da entrada anterior, já há três anos, na Exortação Apostólica Pós-Sinodal Sacramentum Caritatis, Bento XVI afirmava sobre a música litúrgica:
O canto litúrgico
42. Na arte da celebração, ocupa lugar de destaque o canto litúrgico.(126) Com razão afirma Santo Agostinho, num famoso sermão: « O homem novo conhece o cântico novo. O cântico é uma manifestação de alegria e, se considerarmos melhor, um sinal de amor ».(127) O povo de Deus, reunido para a celebração, canta os louvores de Deus. Na sua história bimilenária, a Igreja criou, e continua a criar, música e cânticos que constituem um património de fé e amor que não se deve perder. Verdadeiramente, em liturgia, não podemos dizer que tanto vale um cântico como outro; a propósito, é necessário evitar a improvisação genérica ou a introdução de géneros musicais que não respeitem o sentido da liturgia. Enquanto elemento litúrgico, o canto deve integrar-se na forma própria da celebração; (128) consequentemente, tudo — no texto, na melodia, na execução — deve corresponder ao sentido do mistério celebrado, às várias partes do rito e aos diferentes tempos litúrgicos.(129) Enfim, embora tendo em conta as distintas orientações e as diferentes e amplamente louváveis tradições, desejo — como foi pedido pelos padres sinodais — que se valorize adequadamente o canto gregoriano,(130) como canto próprio da liturgia romana.(131)

126. Cf. Instrução Geral do Missal Romano, 39-41; Conc. Ecum. Vat. II, Const. sobre a sagrada liturgia Sacrosanctum Concilium, 112-118.
127. Sermo 34, 1: PL 38, 210.
128. Cf. Propositio 25: « Como todas as expressões artísticas, também o canto deve estar intimamente harmonizado com a liturgia, colaborar eficazmente para o seu fim, ou seja, deve exprimir a fé, a oração, o enlevo, o amor por Jesus presente na Eucaristia ».
129. Cf. Propositio 29.
130. Cf. Propositio 36.
131. Cf. Conc. Ecum. Vat. II, Const. sobre a sagrada liturgia Sacrosanctum Concilium, 116; Instrução Geral do Missal Romano, 41.


[Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem]

11 de novembro de 2010

«Canto capaz de exprimir a beleza da Palavra divina»

Via The Chant Café, palavras de Sua Santidade, Papa Bento XVI, na recente Exortação Apostólica Pós-Sinodal Verbum Domini, de 30 de Setembro de 2010:
Canto litúrgico biblicamente inspirado
70. No âmbito da valorização da Palavra de Deus durante a celebração litúrgica, tenha-se presente também o canto nos momentos previstos pelo próprio rito, favorecendo o canto de clara inspiração bíblica capaz de exprimir a beleza da Palavra divina por meio de um harmonioso acordo entre as palavras e a música. Neste sentido, é bom valorizar aqueles cânticos que a tradição da Igreja nos legou e que respeitam este critério; penso particularmente na importância do canto gregoriano.246

246 Cf. CONC. ECUM. VAT. II, Const. sobre a sagrada Liturgia Sacrosanctum Concilium, 116; Ordenamento Geral do Missal Romano, 41.

Fiel à orientação dos seus antecessores e à Tradição da qual é o defensor, Bento XVI propõe o Canto Gregoriano como música viva para a oração da Igreja.

[Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem]

26 de outubro de 2010

Satan's blog

Brilhante! Um blogue que não lembra ao Diabo:

Jesus Seminar, Jesus who?

My will is done best when cloaked in religous garb. I make my greatest strides on earth by using those who have wandered from the truth, but who retain some vestige of “religion.” My best servants look just like harmless little sheep.

And while it’s not easy finding my religious-looking servants, my work to that end pays handsome dividends. Let me illustrate by introducing one of my
good buds who was in the news today, John Dominic Crossan.

Mr. Crossan is the co-founder of one of my most effective organizations on earth, The Jesus Seminar. I tried for ages to get people to believe Jesus didn’t exist. But the evidence is just too great that he did. So, I hit upon the next best thing: convince people that whoever Jesus is, he is NOT the Jesus in the Gospel accounts of the New Testament. Genius! Pure genius!

Yeah, Jesus existed, but he was just a dude like you and me. Maybe more like me than you. He didn’t do nothin’ too great, no miracles or nothin’. And the resurrection? Are you kidding, moron? Could you do that?

All I had to do was find a suitable servant on earth to carry out my diabolically delicious idea. I needed someone with some religiosity, maybe even a clergy credentials. But I also needed someone who didn’t believe the Bible was the authoritative word of God. So I went wandering among some liberal scholars, from whom I can almost always find a suitable vessel. And I was not disappointed.

I found my buddy Crossan, who is described in a recent article entitled, “Ten
minutes with John Dominic Crossan
,” as “arguably the world’s foremost scholar of the historical Jesus.” The foremost scholar? And he doesn’t believe the Bible tells the truth? Yes! Here was a man up to my task.

And I’ve been basking in my glory since the Jesus Seminar’s first meeting twenty-five years ago.

(...)

You see, my servants, Crossan got together a group of very wise men to “decide on the historicity of the deeds and sayings of Jesus.” And guess what they found? Ha ha ha ha ha.

I love it! You know that Lord’s Prayer thing? Our Father, who art in heaven . . . blah, blah, blah . . . ? Well, guess what? According to these smart men, Jesus said only the first two words: “Our Father.” And then he stopped. That’s it: Our Father, period. Ha ha ha ha ha. Are they not geniuses almost like me, or what?

Jesus: “OK, my disciples, you asked me to teach you to pray, so gather around. Here goes, listen carefully: ‘Our Father’.”

Disciples: “Got it. Go on.”

Jesus: “That’s it. ‘Our Father’. Pray that prayer regularly.”

Now, on the serious side, let me tell you, I remember that day the disciples asked Jesus to teach them how to pray. I was petrified. Jesus was going to teach people to pray?? I was sure that was the beginning of my end, and prepared my troops for the worst. And I heard Jesus utter every word of that prayer. When he got to the part about “your will be done on earth as it is heaven, ” well, if I had a heart it would have sunk on the spot. God’s will on earth?

“He’s doing it!” I screeched. “Get ready for battle!” And we did.

But, funny thing, they didn’t.

At least not later on, they didn’t. We found that once Jesus was gone very few of his disciples ever pray that prayer anymore, except in rote group recitals, in which everyone is concentrating on trying to remember the words. Is that not wild?

But back to my main man Crossan. Not only did his exalted group use their superior human wisdom to determine that Jesus uttered only two words of the Lord’s Prayer, according to this, the Jesus Seminar also rejects as true the resurrection of Jesus from the dead, the virgin birth, all of the miracles found in the Gospel accounts, and over 80% of the teachings normally attributed to Jesus.

Yes. That’s my boy! Does it get any worse than this? My will on earth right before my eyes! Oh, my servants, rejoice!

13 de outubro de 2010

Esta teologia não é para leigos

Apontamentos sobre o discurso teológico nas redes sociais

Ao navegar pela internet, sobretudo nas redes sociais, e ao, nelas, interagir com outros, descobri, pelo menos, um facto curioso, relacionado com o ofício teológico, que julgo merecedor de reflexão atenta e cuidada.
O facto é muito simples, e tem a ver com o título deste post. A teologia - o discurso teológico - só é bem aceite (pelos cristãos, leia-se; os outros aceitam mal qualquer discurso teológico, de resto aproveitando para atacar a Igreja, sobretudo na sua dimensão hierárquica, e ridicularizá-la, bem como a toda a mensagem cristã...) quando feita por clérigos (sobre a excepção que confirma a regra falaremos adiante).
Dou um exemplo concreto: se um padre, de uma Ordem ou Congregação religiosa ou não, discursa sobre o estado do mundo, denunciando o que está mal, proclamando a necessidade de novas relações humanas, fundadas no respeito entre os homens, no reconhecimento do outro como irmão, etc., é um herói, que tem coragem de remar contra a maré, de enfrentar um mundo adverso à mensagem cristã, e está a contribuir decisivamente para a mudança de mentalidades e comportamentos. Se for um leigo a fazê-lo, sobretudo se for teólogo, não passa de um idealista, que não sabe que o mundo não vive de ideias bonitas (ainda que estas se enraízem no Evangelho!).
Lugar à parte têm os leigos estudiosos por conta própria (contra os quais não tenho nada contra, desde que sejam portadores de inteligência e honestidade intelectual) que produzem verdadeiros tratados teológicos (ainda que sem qualquer fundamento científico, próprio de uma Teologia que quer ter lugar na "casa da ciência"; mas que interessa isso a estas pessoas?) para as redes sociais, e que, mesmo que sem passar pelo escrutínio do sensus fidei e do sensus ecclesiae são aclamadíssimos.
Mas a verdadeira questão, hoje, não está em denunciar esta separação, antes está em darmos as mãos (clérigos e leigos teólogos) e em juntar as nossas ideias e as nossas acções para mudar o mundo. Uma Teologia que perca a dimensão de ciência, por um lado, e a dimensão prática, concreta e palpável de presença no mundo - a que podemos chamar de pastoral - vai, concerteza, perder quer o seu lugar na "casa da ciência" quer o seu interesse para a vida das pessoas. E sem isso, ela deixa de ser coisa alguma. Está nas nossas mãos conservar a Teologia. Que o saibamos fazer, com a inteligência e com as mãos, para não sermos acusados de idealismo nem, por outro prisma, de viver uma acção social desligada da fé. Que a nossa vida seja fé, esperança e caridade, para que no fim permaneça o Amor.

(este texto, originalmente aqui, pretende servir de contributo para a reflexão a fazer na próxima tertúlia [na qual não posso desde já garantir a minha presença. Confirmá-lo-ei mais próximo da data...]. Aqui, procurei responder ao desafio de uma teologia o mais prático e actual possível)

16 de setembro de 2010

O Efémero e o Perene

O Abade Pambo, na hora da sua morte disse:
«Desde que cheguei a este deserto e construí uma cela que depois habitei,
não me lembro de alguma vez ter comido pão
sem primeiro havê-lo ganho com as minhas próprias mãos,
nem ter lamentado, até hoje, uma palavra dita.
Mas agora que me vou apresentar ao Senhor,
é como se nunca tivesse começado a servi-lo.»
Pambo, 8



Ultimamente tenho trabalhado nas Conferências sobre o Centenário da República cujos campos: religião, sociedade, cristianismo e política, estão bem patentes. Neste post, pretendo partilhar convosco algumas perguntas e pontos interessantes de reflexão que surgiram ao longo desse trabalho. E portanto, mais do que chegar a qualquer conclusão, espero deixar elementos de reflexão.

Numa das conferências, D. Manuel Clemente falava sobre a Primeira República referindo a certa altura uma muito badalada frase que se diz ser e não ser de Afonso Costa – Ministro da Justiça e dos Cultos (1911), grande responsável pela Lei da Separação entre a Igreja e o Estado, e personalidade dita por muitos como anti-católica fervorosa – a frase era algo como: “Com esta Lei da Separação a religião acabará em Portugal em duas gerações e assim acabará a principal causa das desgraças do país”!
Ora, isto é tão interessante como curioso, e hoje, alguns, como eu, até acham isto cómico. Sim, porque muitos são os que defendem que esta Lei de Separação foi um dos principais factores de reacendimento da chama do catolicismo em Portugal. Anos depois desta lei entrar em vigor, foi ver o alvoroço do catolicismo em Portugal que aumentou ainda mais, e anos depois deu-se uma implementação considerável da Acção Católica Nacional e também o borbulhar de movimentos e mais movimentos católicos. Parece que o feitiço se virou contra o feiticeiro! Mas é interessante verificar, ainda assim, como o catolicismo se vai modificando com o tempo, ajudando a que, em termos concretos e existênciais, a sua auto-compreensão no mundo se torne mais próxima da sua própria natureza. Por exemplo, neste caso da Primeira República, um dos resultados foi o da sua própria auto-compreensão, isto é, a autonomia da Igreja face ao Estado, e, como dizia D. Manuel Clemente nessa mesma conferência, “nunca aquela frase de Jesus: «Dai a César o que é de César, e a Deus o que é de Deus» (Mt 22,21), foi tão utilizada como nos últimos dois séculos.”
E sabemos bem como o combate e o debate fazem com que o questionamento exista. Como surgiram algumas das mais importantes definições da Igreja senão através do combate com outras correntes religiosas, filosóficas, metafísicas?
Como estudante de teologia e leigo, dou por mim inserido no vasto mundo social, numa vivência acostumada e rodeada pela incompreensão por algo que sou e vivo. Incompreensão de familiares, amigos, conhecidos e desconhecidos que, ainda que não partilhem a minha fé, partilhamos amor, amizade, fraternidade. Digo incompreensão pois não creio que o desejo de muitos, numa óptica lúcida, seja a destruição de algo como Deus ou a Igreja, cuja imagem que têm é desconhecida. E digo lúcida para não referir aquela outra visão de Deus e da Igreja como uma espécie de teoria da conspiração mystique-gazeux à la Dan Brown que maioria das vezes não é senão um motivo de conversa de elevador (como falar do tempo).
Por outro lado, considero curioso como o interior do próprio ser-humano parece encontrar formas de uma auto-desresponsabilização, ou seja, acusar algo exterior a si mesmo para culpar as “desgraças do país” em que se vive, ou se se preferir, do mundo em que se vive, e porque não, da Igreja em que se vive. Não é por acaso que uns gostam de culpar o governo dos Estados Unidos, outros gostam de culpar o Sócrates, outros o Queiroz e outros gostam de apontar o dedo à Igreja!...
Assim, por exemplo, é bem interessante a teoria da Ética Partilhada de Enzo Bianchi. O próprio nome diz tudo, mas que em palavras breves consiste no trabalho de aprofundar e dialogar através da partilha do tesouro ético (ou moral) comum a todos, para assim se viver num ambiente de verdade, liberdade, justiça e amor, ou seja, em paz. Não obstante, um problema surge quando a indiferença pelo outro ou pela transcendência ocupa um lugar de presença ao invés de uma ausência. Mas, como afirmara o nosso caro Matos Ferreira, uma das grandes propostas ao crente hoje é “ajudar a ver”. Só que através das palavras de Jesus Cristo é interessante verificar que ser sal na terra ou luz do mundo ou fermento do pão, ou trabalhador da seara de trigo, quase que induz (ou induz mesmo) à conclusão de uma “missão” confiada a alguns e não a todos. Não falo em "agradar a gregos e a troianos", nem que a salvação é ou não “dada” a todos os homens, ou algo nestas linhas, refiro-me, isso sim e exactamente, ao pormenor de quantidade. Por exemplo, na mesma conferência D. Manuel refere um estudo muito interessante de Justino Maciel (Prof. Universitário). O estudo versa sobre S. Martinho de Dume (século VI), Frei Bartolomeu (século XVI) e umas Observações Sócio-Pastorais de Braga do século XX. Ao analisá-las, Maciel verificou que cada um destes tempos apontam para condições sócio-pastorais muito semelhantes, isto é, prática religiosa reduzida, observâncias religiosas reduzidas, superstições no dia-a-dia, magias, etc. No final, a conclusão a que Maciel chegou é que em termos de vivência do cristianismo do Povo de Deus (neste caso, de Braga), não existem grandes diferenças entre os séculos VI, XVI e XX!! Ou seja, estamos a falar de um espaço temporal de cerca de 1300 anos! No final desta observação D. Manuel Clemente termina por dizer: «esta história do pequeno rebanho se calhar é para levar a sério!...» Ora, isto é muito curioso.
Para terminar, um último ponto. Outra das conferências, cujo orador foi Rui Ramos (Prof. Universitário), achei interessante que ele referisse que após o 25 de Abril o então fundador do partido socialista, Mário Soares, não quis repetir alguns erros da Primeira República, nomeadamente, o de entrar em combate contra a Igreja, pois iria contra a própria consciência democrática que o país queria viver. E de facto, com o 25 de Abril, o combate contra a Igreja através do campo político, em grande medida, não existiu. Contudo, se bem que a liberdade ajudou à democracia, abertura e convivência entre crentes de várias confissões, religiões e não crentes, a falta de “oponentes” talvez tenha contribuído para algum esmorecimento do catolicismo pós-74. Ora, a meu ver, curiosamente, nos últimos tempos (talvez 15 anos) temos assistido a debates provenientes, por exemplo, das questões morais, cuja imagem ou tendência parece, muitas vezes, partir de uma vertente política de grande força como são as teorias político-económicas comunistas ou marxistas, e que, apesar de na memória do homem do século XXI não comparecerem visivelmente as consequências sociais de tais sistemas político-económicos, certo é que de maneira geral há um esvaziamento na moral e esta carece de semântica.
Ora, a meu ver, o interessante está aqui: face a tais “posições”, diríamos, “radicais”, observamos movimentos católicos que se mobilizam “contra”, dando aso a uma mobilização e um despertar raramente visto. À primeira vista, parece que encontram, face às investidas do exterior, uma razão de ser, e em certa medida, um sentido, que parecia não encontrarem ou estar adormecido no seu próprio interior se de fora nada os incomodasse. Há, então, uma nova questão. Porque estava desaparecido ou adormecido tal sentido? Ou, para ilustrar esta pergunta, deixo-vos com uma questão retirada de uma cena de Waking Life*:

- Existem dois tipos de sofredores: aqueles que sofrem da falta de vida e os que sofrem da abundância excessiva de vida. Eu sempre me posicionei na segunda categoria.
Quando se pensa nisso, quase todo comportamento e actividade humana são, essencialmente, nada diferentes do comportamento animal. As mais avançadas tecnologias e artefatos levam-nos, no máximo, ao nível do super-chimpanzé. E na verdade, o hiato entre Platão ou Nietzsche e o humano mediano é maior do que o que há entre o chimpanzé e o humano mediano.
O reino do verdadeiro espírito, o artista verdadeiro, o santo, o filósofo, é raramente alcançado.
Porquê tão poucos? Porque é que a História e a evolução não são histórias de progresso mas uma interminável e fútil adição de zeros?
Nenhum valor maior se desenvolveu...
Os gregos, há 3.000 anos, eram tão avançados quanto somos hoje. Quais são as barreiras que impedem as pessoas de alcançarem, minimamente, o seu verdadeiro potencial?
A resposta a isso pode ser encontrada em outra pergunta, que é:
Qual é a característica humana mais universal? O medo ou a preguiça?

* Filme realizado e argumentado por Richard Linklater, 2001

13 de setembro de 2010

Comunhão de joelhos

O papa Bento XVI tem vindo a desenvolver um consistente magistério litúrgico, sobretudo por força do seu próprio exemplo, pela forma como celebra: uso do latim no Prefácio e no Canon, administração da Sagrada Comunhão aos fiéis ajoelhados, recuperando antigas tradições.

A este propósito, leia-se esta entrada do blogue de Sandro Magister, o qual remete para um texto publicado no Osservatore Romano da autoria de Marco Agostini, Mestre de Cerimónias pontifício, sobre pavimentos de igrejas e a genuflexão, com cujos últimos parágrafos

«Perché la comunione in ginocchio
Benedetto XVI la vuole così, nelle messe da lui celebrate. Ma pochissimi vescovi e sacerdoti lo imitano. Eppure i pavimenti delle chiese erano resi preziosi anche per questo. Una guida alla scoperta del loro significato

di Sandro Magister

(...) Oggi l'inginocchiarsi – specie sul nudo pavimento – è caduto in desuetudine. Tant'è vero che suscita stupore la volontà di Benedetto XVI di dare la comunione ai fedeli in bocca e in ginocchio.

Questa della comunione in ginocchio è una delle novità che papa Joseph Ratzinger ha introdotto quando celebra l'eucaristia.

Ma più che di novità si tratta di ritorni alla tradizione. Le altre sono il crocifisso al centro dell'altare, "perché tutti nella messa guardiamo verso Cristo e non gli universo gli altri", e l'uso frequente del latino "per sottolineare l'universalità della fede e la continuità della Chiesa".

In un'intervista al settimanale inglese "Catholic Herald", il maestro delle cerimonie pontificie Guido Marini ha confermato che anche nelle messe del suo prossimo viaggio nel Regno Unito il papa si atterrà a questo suo stile di celebrazione.

In particolare, Marini ha annunciato che Benedetto XVI pronuncerà interamente in latino il prefazio e il canone, mentre per gli altri testi della messa adotterà la nuova traduzione inglese che entrerà in uso in tutto il mondo anglofono la prima domenica di Avvento del 2011: questo perché la nuova traduzione "è più aderente all'originale latino e di stile più elevato" rispetto a quelle correnti.

L'attrazione che ha esercitato la Chiesa di Roma su molti convertiti illustri inglesi dell'Ottocento e del primo Novecento – da Newman a Chesterton a Benson – era anche l'universalismo della liturgia latina. Un'attrazione per una fede solida e antica che oggi muove numerose comunità anglicane a chiedere di entrare nel cattolicesimo.

La "riforma della riforma" attribuita a papa Ratzinger in campo liturgico avviene anche così: semplicemente con l'esempio dato da lui quando celebra.

Ma tra i gesti esemplari di Benedetto XVI il meno compreso – sinora – è forse quello della comunione data ai fedeli inginocchiati.

Nelle chiese di tutto il mondo non lo si fa quasi più. Anche perché le balaustre alle quali ci si inginocchiava per ricevere la comunione sono state quasi dappertutto
disertate o smantellate.
(...)»

INGINOCCHIATOI DI PIETRA

di Marco Agostini

(...) I pavimenti delle chiese, lontani dall'essere ostentazione di lusso, oltre a costituire il piano di calpestio avevano anche altre funzioni. Sicuramente non erano fatti per essere coperti dai banchi, questi ultimi introdotti in età relativamente recente allorquando si pensò di disporre le navate delle chiese all'ascolto comodo di lunghi sermoni. I pavimenti delle chiese dovevano essere ben visibili: conservano nelle figurazioni, negli intrecci geometrici, nella simbologia dei colori la mistagogia cristiana, le direzioni processionali della liturgia. Sono un monumento al fondamento, alle radici.

Questi pavimenti sono principalmente per coloro che la liturgia la vivono e in essa si muovono, sono per coloro che si inginocchiano innanzi all'epifania di Cristo. L'inginocchiarsi è la risposta all'epifania donata per grazia a una singola persona. Colui che è colpito dal bagliore della visione si prostra a terra e da lì vede più di tutti quelli che gli sono rimasti attorno in piedi. Costoro, adorando, o riconoscendosi peccatori, vedono riflessi nelle pietre preziose, nelle tessere d'oro di cui talvolta sono composti i pavimenti antichi, la luce del mistero che rifulge dall'altare e la grandezza della misericordia divina.

Pensare che quei pavimenti così belli sono fatti per le ginocchia dei fedeli è commovente: un tappeto di pietra perenne per la preghiera cristiana, per l'umiltà; un tappeto per ricchi e poveri indistintamente, un tappeto per farisei e pubblicani, ma che soprattutto questi ultimi sanno apprezzare.

Oggi gli inginocchiatoi sono scomparsi da molte chiese e si tende a rimuovere le balaustre alle quali ci si poteva accostare alla comunione in ginocchio. Eppure nel Nuovo Testamento il gesto dell'inginocchiarsi si presenta ogni qualvolta a un uomo appare la divinità di Cristo: si pensi ai Magi, al cieco nato, all'unzione di Betania, alla Maddalena nel giardino il mattino di Pasqua.

Gesù stesso disse a Satana, che gli voleva imporre una genuflessione sbagliata, che solo a Dio si devono piegare le ginocchia. Satana sollecita ancora oggi a scegliere tra Dio o il potere, Dio o la ricchezza, e tenta ancora più in profondità. Ma così non si renderà gloria a Dio per nulla; le ginocchia si piegheranno a coloro che il potere l'hanno favorito, a coloro ai quali si è legato il cuore attraverso un atto.

Buon esercizio di allenamento per vincere l'idolatria nella vita è tornare a inginocchiarsi nella messa, peraltro uno dei modi di "actuosa participatio" di cui parla l'ultimo Concilio. La pratica è utile anche per accorgersi della bellezza dei pavimenti (almeno di quelli antichi) delle nostre chiese. Davanti ad alcuni verrebbe da togliersile scarpe come fece Mosè davanti a Dio che gli parlava dal roveto ardente.

6 de setembro de 2010

Rino Cammilleri, apologeta católico


De regresso de uma estadia em Roma, da qual, não me faltasse o engenho e a arte ― a escassez de tempo é mera desculpa ― muito haveria a escrever, faço a minha reentrada no mundo dos mortos-vivos que é a blogosfera com uma referência a um autor italiano de um género que, para desgraça da nação lusa e da fé na Igreja, por cá não se pratica: a apologia do catolicismo. Na Itália são muitos os apologetas que não se calam perante as permanentes investidas dos progressistas anticatólicos, os quais, com ou sem fundamento, a propósito e a despropósito, se dedicam à revolucionária missão de atacar a Igreja, a qual é, segundo Gramsci, o maior inimigo da revolução.
Rino Cammilleri, a cujo conhecimento cheguei por feliz acaso, melhor, pela mão da Providência, através do livro L'ultima Difesa del Papa Re - Elogio del Sillabo di Pio IX, no qual tropecei num alfarrabista situado numa passagem subterrânea para peões na Via del Tritone, a caminho da Piazza Barberini.
Neste livro, Cammilleri, após uma extensa introdução, na qual contextualiza historicamente o Syllabus errorum, apenso à encíclica Quanta cura de Pio IX , comenta, uma a uma, as proposições condenadas naquele documento. Desse modo, Cammilleri fornece ao leitor ignorante, como eu, chaves de compreensão do controverso texto e demonstra que Pio IX anteviu, se quisermos profeticamente, os efeitos corrosivos das proposições liberais condenadas, muitas das quais constituem artigos de fé do pensamento correcto vigente. Chega-se à conclusão, ainda, de que muitos desses artigos de fé são actualizações de heresias cristãs, ocorrendo dizer: nada disto é novo.

A propósito, pode mencionar-se a relação apontada por Cammilleri entre o ecologismo radical e a heresia cátara-albigense, para a qual o Homem é uma força do mal, agente destruidor, cuja população urge controlar, no extremo eliminar.
Aqui fica, para aguçar o interesse e para instrução dos interessados, o excerto do livro concernente à terceira proposição condenada, com a qual tem início a passagem:
Allocuzione Maxima quidem, 9 giugno 1862

Quell'esercizio onanistico della ragione che si chiama «utopia» e che consiste nel mettersi a tavolino e «ragionare» su come si possa fare felice l'umanità riorganizzandole l'esistenza, un giorno, come è noto, cessò di essere trastullo di gente come Platone, Thomas More e Bacone per passare nelle mani di Rousseau, Robespierre, Marx. Cominciarono così gli «ismi» e il sangue non cessò più di scorrere, inaugurando un'era di inaudita sofferenza per quell'umanità che, al confronto, aveva prima al massimo qualche problema pratico.

Il Sillabo preannuncia gli esiti funesti di tutti gli «ismi»; anche dell'«eclettismo» (come si diceva allora), cioè del sincretismo, che poi sarebbe lo zio (se non il padre) dell'attuale New Age. Il Sillabo dice ai suoi contemporanei: attenti perché, malgrado le grandi promesse e speranze che cominciano a baluginare, poi va a finire male. È la messa in guardia dalle ideologie, schemi di pensiero che rovesciano la dialettica cristiana; quest'ultima parte dalla vita, dall'esperienza, e sale al pensiero, laddove quelle fanno il contrario. « Cominciamo col togliere di mezzo tutti i fatti», diceva Rousseau nell'incipit del suo Discours de l'inégalité parmi les hommes. Ci vo leva coraggio, da parte di Pio IX, perché davvero a quel tempo il cristianesimo doveva sembrare il passato e le nuove ideologie il radioso avvenire. Ci voleva realmente la statura del profeta per non lasciarsi abbagliare dagli ideali di allora, Nazione, Libertà, Democrazia, che tanti generosi idealisti (giovani soprattutto) andavano coinvolgendo.

Noi oggi abbiamo sotto gli occhi due nuovi «ismi» che, paradossalmente, esaltano come «futuro» un ritorno al passato, anche se si tratta di un «passato» immaginario, come quel famoso «stato di natura» che esisteva solo nella testa senza parrucca dei philosophes.

Il primo è l'ecologismo, cioè la religione (perché come fede fanatica è vissuta) che vede nell'uomo un fastidioso e inquinante abitatore di Gaia, la terra, essere «vivente» su cui l'umanità vive da parassita. La maggiore organizzazione internazionale, l'ONU, ha non a caso programmato il «numero chiuso», con politiche di contenimento coercitivo delle nascite, malgrado i più autorevoli scienziati del mondo abbiano da tempo sfatato tutti i terrorismi ambientali, dal mito dell'esaurimento delle risorse a quello del fantomatico «buco nell'ozono». Non è un caso che proprio gli ambienti che hanno sempre inveito contro ogni forma di «colonialismo» plaudano alle decisioni che dispongono in modo brutale dei destini di interi popoli, pretendendo anche di stabilire quanti, come e dove abbiano il diritto di procreare e di nascere. È quantomeno singolare che una sfiducia così disperata nelle possibillità dell'uomo provenga da chi del «progressismo» ha fatto una bandiera. L'odio per la vita, per la procreazione, per il matrimonio sono antichi quanto l'eresia gnostica.

Basti pensare ai Catari del Medioevo, che predicavano il suicidio e i rapporti non fecondi. Ma l'attuale Cina ancora comunista fa lo stesso (per Del Noce, lo ribadiamo, il comunismo è un «movimento gnostico di massa»), permettendo solo il figlio unico, cosa che provoca ecatombi di femmine, perché le famiglie, potendo avere un solo figlio, lo vogliono maschio. Filippo di Edimburgo, uno dei fondatori del WWF: «Se rinascessi, mi piacerebbe essere un virus letale, per contribuire a risolvere il problema dell'eccesso di popolazione». Fulco Pratesi, nel 1989 presidente del WWF italiano: «Le ricorrenti notizie di famiglie sterminate dai funghi costituiscono un buon deterrente e un discreto disincentivo alla loro raccolta selvaggia». Curioso (ma non troppo) antecedente: nella Germania nazista vigeva il divieto di vivisezione e sperimentazione su animali; la legge recava la firma di Góring. Inquietante mescolanza, in un'unica testa, di razionalismo, irrazionalismo, ecologismo: sir Arthur Conan Doyle, ex cattolico, inventore dello «scientifico» Sherlock Holmes (singolare anticipazione di certa modernità: il misogino investigatore si drogava), era spiritista, come sappiamo, e credeva nelle fate; ma scrisse anche un racconto su un luogo in cui sopravvivono i dinosauri (Un mondo perduto) e uno in cui la terra viene presentata come un immenso essere vivente (E la terra urlò).

L'altro insospettabile «ismo» dei nostri giorni è il fondamentalismo. Secondo Samuel N. Eisenstadt, professore all'Università di Gerusalemme, si tratta di un fenomeno assolutamente moderno, che non rappresenta affatto - dice lo studioso - un ritorno indietro, bensì una «moderna utopia giacobina antimoderna», provvista di una rigidissima disciplina partitica e facente largo impiego di moderne tecnologie di comunicazione e di propaganda. Dietro l'apparenza di un richiamo all'ortodossia, è composto in realtà da movimenti fortemente eterodossi, di tipo totalitario. Non per niente esso è nato e si è sviluppato negli USA, attecchendo di preferenza in società protestanti; quelle cattoliche, conclude l'Eisenstadt, ne sono immuni, grazie alle «funzioni mediatrici» del papa e della Chiesa.
Autor a seguir; livro a ler.

NB: publicado simultaneamente, com algumas adaptações, em Nada Disto É Novo.

11 de agosto de 2010

Revalorização do patriómio musical da Igreja

Música Litúrgica: um património a revalorizar para substituir o lixo músico-poético que polui as nossa igreja e infecta a vivência da Fé.
A mais recente entrada de uma série do blogue Salvem a Liturgia.

A Tradição como Oriente de reforma da Igreja

A urgente reforma da Igreja Católica - por vezes denominada Reforma da Reforma - passa pela efectiva implementação do Concílio Vaticano II, com a Tradição Católica como Oriente, expurgando as múltiplas e corrosivas concessões pós-conciliares ao pugresso - digo pós-conciliares porque se relacionam de modo meramente cronológico com o Concílio, e não decorrem dos documentos dele emanados.
Um dos aspectos da reforma em causa há-de ser o revalorização da Arte Sacra, da Música Sacra, dos Símbolos. Rinascimento Sacro é um espaço de reflecção sobre estas matérias.

6 de agosto de 2010

O véu

Serve esta entrada para dar início à minha colaboração neste blogue - a qual, à imagem da presente entrada, será mais cultural do que teológica - e para adicionar à lista de blogues o The Chant Café, blogue onde se fala de música sacra, de latim e de tradição.
Faço-o com o excerto de um texto que fala sobre as partes da Santa Missa, este, concretamente, sobre o Ofertório e a Comunhão Eucarística:
«(...) The chalice in which the LORD’s Precious Blood will become present is placed on the altar under a veil. There are many veils in the church, and all of them have the same symbolism. A veil partially or completely covers something, pointing to the fact that what is beneath it is a mystery not entirely accessible to man. Thus, much of what has to do with the sacrifice is veiled. The chalice is veiled. The tabernacle where the Blessed Sacrament is veiled, like the tabernacle of old. Inside the tabernacle are to be found veils, which symbolise the veil separating the Holy of Holies from the rest of the temple. The ciborium which contains the Sacred Host has a veil on it after the hosts inside are consecrated.

(...)

The altar itself is often veiled with an antependium, a covering over the whole altar. In the Middle Ages a large veil called the hunger veil hid the entire sanctuary from the people at Mass during Lent, to highlight the separation of man from God by sin. In the East, an iconostasis, a large wall covered with holy images, blocks the view of the people so that they may not gaze on the mysteries and have contempt for them. In the West, rood screens and grilles are often seen in churches to underscore that God and the things of God are sacred, removed from the profane, wholly other. The language of Latin also serves as a veil; the words which are used in sacred worship are different than ordinary words, consecrated for divine use to emphasize that the actions that are taking place now are truly from another world.
(...)»

13 de julho de 2010

Doutrina da Justificação

Ao longo deste ano lectivo, tentei diagnosticar e apresentar soluções para a pastoral da escola católica onde trabalho. Senti que havia de base algo de errado mas não conseguia perceber exactamente o quê. Fazíamos actividades, reuniões, missas e inúmeras apresentações powerpoint mas faziam-me imensa confusão não termos objectivos claros nem nunca ninguém me poder dizer o PORQUÊ dos nossos esforços e correrias sem sentido. Parecia ser para dar nas vistas, para manipular os alunos ou porque “estava previsto”.

Nada disto seria grave se desse frutos e se fosse bom para os alunos. Só que estou convencida que quando Deus diz na Bíblia que o mais importante é sinceridade de coração… ele tem razão! Fazer as coisas pelas razões erradas nunca pode dar certo a longo prazo. E algo do que passávamos aos alunos no meio deste frenesim de actividades parecia estar gravemente errado. Até ao ponto de eu achar que é melhor fazer nada do que fazer assim mal feito e os alunos saírem duma escola católica com uma alergia violenta ao catolicismo.

Só no final do ano consegui diagnosticar o problema: a doutrina da justificação. Toda a mensagem “cristã” que se passava era: sê bem comportado, Deus gosta de quem estuda, ajuda os teus pais a lavar a loiça, etc. Era tudo sobre “ser mais e melhor” e no fim de cada celebração levava-se um “compromisso” para se fazer. Três vezes por ano havia uma festa que era precedida por uma “revisão de vida e reconciliação”. Assim, as únicas alturas em que os alunos eram obrigados a ir a algo “pastoral” era para reflectirem sobre a sua vida num exame de consciência guiado… ou seja, verem o que estavam a fazer bem ou mal e saírem com um compromisso para fazer melhor. E para que é que Deus servia? Não sei… Ele só quer que sejamos todos felizes!

Eis o problema… toda a concepção do cristianismo é baseada em obras. Uma auto-ajuda (e não “divino-ajuda”) em que nos transformamos em super-homens e mulheres. Claro, só os meninos bem comportados e bons alunos vinham à catequese. Toda a mentalidade do SUCESSO da sociedade moderna transformada em religião. O comentário mais frequente entre professores era “então, não fazes nada? Boa vida!” Fazer, fazer, fazer!

E este diagnóstico acompanhou o meu percurso pessoal ao longo do ano, em que me confrontei de forma muito dura com o meu fracasso. E percebi… Deus gosta dos falhados! Ou seja, dos que ADMITEM que são falhados. O fracasso é o nosso maior professor. Reli um livro que tinha lido há algum tempo, The Ragamuffin Gospel, em que o tema ao longo de vários capítulos é sempre o mesmo: Deus gosta de nós independentemente do que fazemos. Jesus foi obcecado com os falhados, pobres, vagabundos e marginalizados no Evangelho. Deparei-me com os meus vícios e vi que a única solução possível, como diz a primeira regra dos alcoólicos anónimos, é admitir que não tenho poder nem controlo sobre a minha situação. Li um artigo em que se sublinha a receptividade de Maria, a primazia em acolher o dom de Deus: “Sou primeiro um acolhedor do dom de Deus, ou faço sempre o primeiro passo, sozinho, com a minha própria força, e com a minha própria agenda?” (http://tobinstitute.org/newsItem.asp?NewsID=58) Pensei em Taizé, onde não se faz mais nada senão viver o Evangelho… rezar e partilhar. E a pastoral juvenil não parece estar muito má por lá.

Os protestantes criticaram a Igreja Católica e a sua obsessão com obras na Reforma no século XVI e com razão podem continuar a criticar hoje… pelo menos a Igreja em Portugal. Porquê com uma declaração em conjunto das igrejas protestantes e Católica, a dizer que estão de acordo sobre os pontos essenciais da doutrina da justificação, que só Deus nos pode salvar que nós realmente somos muito fraquinhos, continuamos a ser auto-suficientes? Como diz o autor do livro acima referido, professámos que Deus é omnipotente com as nossas palavras mas na prática actuamos como se ele estivesse em coma. No final do ano, soube que uma escola nossa “irmã” pensou num tema do ano: ser mais. Quis propor outro tema: ser menos. Ou pelo menos: fazer menos. (Só que sei que seria como falar chinês…)

Declaração Conjunta Sobre a Doutrina da Justificação:
http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/chrstuni/documents/rc_pc_chrstuni_doc_31101999_cath-luth-joint-declaration_po.html

17. Compartilhamos a convicção de que a mensagem da justificação nos remete de forma especial ao centro de testemunho neotestamentário da ação salvífica de Deus em Cristo: ela nos diz que como pecadores devemos nossa vida nova unicamente à misericórdia perdoadora e renovadora de Deus, misericórdia esta com a qual só podemos ser presenteados e que só podemos receber na fé, mas que nunca - de qualquer forma que seja - podemos fazer por merecer.
20. Quando católicos dizem que o ser humano "coopera" no preparo e na aceitação da justificação por assentir à ação justificadora de Deus, eles vêem mesmo nesse assentimento pessoal um efeito da graça, e não uma ação humana a partir de forças próprias.

É Deus que nos salva, não nós próprios: http://www.youtube.com/watch?v=fIjjXl9zmH8

28 de junho de 2010

Afinal Jesus teve onde reclinar a cabeça...

Robert Hupka, fotógrafo austríaco, fotografou a Pieta, escultura que constituiu a primeira grande obra de Miguel Ângelo, concluída pelos seus 23 anos. Fê-lo de múltiplos ângulos, usou diferentes lentes, jogou com a luz e usou andaimes. Resultaram centenas de fotografias; esta retrata o rosto de Jesus, fotografado de cima.

24 de junho de 2010

Teologia do testemunho ou teologia da crítica?

Ao pensar num tema que reunisse os anseios do blogue (desejo de um discurso sobre uma teologia prática, com influência e interesse na vida das pessoas) com o meu gosto teológico pessoal (doutrina social da Igreja, alguns temas de teologia fundamental e dogmática), com que pudesse contribuir com um primeiro post, o primeiro tema que me ocorreu foi o do testemunho (no seu sentido radical de martyrion).
De facto, é um tema que sempre me despertou a atenção, e que tem pertinência no âmbito de uma teologia prática. Está na boca de todo o tipo de gente: desde monumentos teológicos como Hans Urs von Balthasar, a escritores que não se inscrevem no espaço cristão estrito, como valter hugo mãe, às pessoas "anónimas", que com frases do tipo «eu não vou à igreja porque os que lá vão são piores do que eu» acabam por referir-se a este tema.
No entanto, como o título desta entrada sugere, uma teologia - sem dúvida necessária - do testemunho, rapidamente pode afastar as pessoas, já que essa teologia facilmente se pode tornar, como sugiro, uma "teologia da crítica", no sentido em que podemos ver a teologia do testemunho como um pensar: "Este mundo está perdido e já ninguém dá testemunho". Este tipo de pensamento levar-nos-á, depois, a que fiquemos pela crítica ao não testemunho dos outros e não nos preocupemos com o nosso dar testemunho...
Objectivamente, como diz valter hugo mãe n'a máquina de fazer espanhóis (Carnaxide, Objectiva 2010) «somos um país de cidadãos não praticantes. ainda somos um país de gente que se abstém. como os que dizem que são católicos mas não fazem nada do que um católico tem para fazer, não comungam, não rezam e não param de pecar». Tão factual como isto é que muitos pedem casamento católico sem saber data e local de baptismo, ou pedem baptismo para os filhos quando os próprios já não entram na igreja quase desde o dia... do seu próprio baptismo. Depois temos ainda os casos de gente que, dentro da própria Igreja, dá contra-testemunho, desde os padres pedófilos aos sacristães que vendem as hóstias à bruxa...
Mas a minha questão é: deve ser este o nosso ponto de partida? Sinceramente, parece-me que não. Devemos fundamentar uma teologia do testemunho, sim, mas no sentido em que o faz Balthasar: «[A Igreja] terá necessidade não só de teólogos (também deles), mas sobretudo de santos. Não só de decretos e ainda menos de novas comissões de estudo, mas de figuras pelas quais, como faróis, nos possamos orientar. Era justamente esse o sentido último do alarme de Córdula. Não é verdade que nada podemos fazer para ter santos. Devemos, por exemplo, tentar uma vez, embora com algum atraso, tornar-nos como Córdula. «Mais vale tarde do que nunca»» (H. U. BALTHASAR, Córdula ou o momento decisivo, Lisboa, Assírio & Alvim 2009), ou seja, ganharmos consciência de que, como diz o mesmo Hans Urs von Balthasar, «quem opta pelo seguimento escolhe Jesus (que vale mais do que «pai, mãe, filho e filha»); mas quem prefere Jesus escolhe a cruz como o lugar onde o morrer não é uma eventualidade, antes uma certeza plena».
Assim, mais do que uma preocupação com o não testemunho dos outros (até porque, como podemos ver, por exemplo, na Carta sobre a tolerância [Lisboa, Lisboa Editora 2001] de Locke, a consciência alheia é algo, em si, impenetrável), a nossa primeira preocupação deve ser o nosso próprio testemunho, encarado de forma positiva, pois como diz Tertuliano, «o sangue dos mártires é semente de cristãos».

«Ao ouvirem tais palavras, encheram-se intimamente de raiva e rangeram os dentes contra Estêvão. Mas este, cheio do Espírito Santo e de olhos fixos no Céu, viu a glória de Deus e Jesus de pé, à direita de Deus. «Olhai, disse ele, eu vejo o Céu aberto e o Filho do Homem de pé, à direita de Deus.» Eles, então, soltaram um grande grito e taparam os ouvidos; depois, à uma, atiraram-se a ele e, arrastando-o para fora da cidade, começaram a apedrejá-lo. As testemunhas depuseram as capas aos pés de um jovem chamado Saulo. E, enquanto o apedrejavam, Estêvão orava, dizendo: «Senhor Jesus, recebe o meu espírito.» Depois, posto de joelhos, bradou com voz forte: «Senhor, não lhes atribuas este pecado.» Dito isto, adormeceu.» (Act 7, 54-60)