23 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 23 de Dezembro: O Emmanuel

XXIII DÉCEMBRE.
(Edição de Steven van Roode1.)

O Emmanuel, Rex et Legifer noster, exspectatio gentium, et salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine Deus noster.
Ó Emanuel, nosso rei e legislador, esperança e salvação dos povos: vinde salvar-nos, ò Senhor nosso Deus.

O Emmanuel ! Roi de Paix ! vous entrez aujourd'hui dans Jérusalem, la ville de votre choix; car c'est là que vous avez votre Temple. Bientôt vous y aurez votre Croix et votre Sépulcre ; et le jour viendra où vous établirez auprès d'elle votre redoutable tribunal. Maintenant, vous pénétrez sans bruit et sans éclat dans cette ville de David et de Salomon. Elle n'est que le lieu de votre passage, pour vous rendre à Bethléhem. Toutefois, Marie votre mère, et Joseph son époux, ne la traversent pas sans monter au Temple, pour y rendre au Seigneur leurs vœux et leurs hommages : et alors s'accomplit, pour la première fois, l'oracle du Prophète Aggée qui avait annoncé que la gloire du second Temple serait plus grande que celle du premier. Ce Temple, en effet, se trouve en ce moment posséder une Arche d'Alliance bien autrement précieuse que celle de Moïse, mais surtout incomparable à tout autre sanctuaire qu'au ciel même, parla dignité de Celui qu'elle contient. C'est le Législateur lui-même qui est ici, et non plus simplement la table de pierre sur laquelle la Loi est gravée. Mais bientôt l'Arche vivante du Seigneur descend les degrés du Temple, et se dispose à partir pour Bethléhem, où l'appellent d'autres oracles. Nous adorons, ô Emmanuel ! tous vos pas à travers ce monde, et nous admirons avec quelle fidélité vous observez ce qui a été écrit de vous, afin que rien ne manque aux caractères dont vous devez être doué, ô Messie, pour être reconnu par votre peuple. Mais souvenez-vous que l'heure est près de sonner, que toutes choses se préparent pour votre Nativité, et venez nous sauver; venez, afin d'être appelé non plus seulement Emmanuel, mais Jésus, c'est-à-dire Sauveur.



1 - Chama-se a atenção dos leitores para a ocorrência de algumas divergências melódicas entre a edição da partitura supra e a usada no video.

Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem.

Antífonas do Ó: 22 de Dezembro: O Rex gentium

XXII DECEMBRE. VI° ANTIENNE.


(Edição de Steven van Roode1.)



O Rex gentium, et desideratus earum , Lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem quem de  limo formasti.
Ó Rei das nações, delas desejado, pedra angular que tudo unifica, vinde salvar o homem que do limo formastes.

O Roi des nations ! vous approchez toujours plus de cette Bethléhem où vous devez naître. Le voyage tire à son terme, et votre auguste Mère, qu'un si doux fardeau console et fortifie, va sans cesse conversant avec vous par le chemin. Elle adore votre divine majesté, elle remercie votre miséricorde ; elle se réjouit d'avoir été choisie pour le sublime ministère de servir de Mère à un Dieu. Elle désire et elle appréhende tout à la fois le moment où enfin ses yeux vous contempleront. Comment pourra-t-elle vous rendre les services dignes de votre souveraine grandeur, elle qui s'estime la dernière des créatures ? Comment osera-t-elle vous élever dans ses bras, vous presser contre son cœur, vous allaiter à son sein mortel ? Et pourtant, quand elle vient à songer que l'heure approche où, sans cesser d'être son fils, vous sortirez d'elle et réclamerez tous les soins de sa tendresse, son cœur défaille et l'amour maternel se confondant avec l'amour qu'elle a pour son Dieu, elle est au moment d'expirer dans cette lutte trop inégale de la faible nature humaine contre les plus fortes et les plus puissantes de toutes les affections réunies dans un même cœur. Mais vous la soutenez, ô Désiré des nations ! car vous voulez qu'elle arrive à ce terme bienheureux qui doit donner à la terre son Sauveur, et aux hommes la Pierre angulaire qui les réunira dans une seule famille. Soyez béni dans les merveilles de votre puissance et de votre bonté, ô divin Roi ! et venez bientôt nous sauver, vous souvenant que l'homme vous est cher, puisque vous l'avez pétri de vos mains. Oh ! venez, car votre œuvre est dégénérée; elle est tombée dans la perdition ; la mort l’a envahie : reprenez-la dans vos mains puissantes, refaites-la; sauvez-la; car vous l'aimez toujours, et vous ne rougissez pas de votre ouvrage.


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Um Feliz Natal a todos!!

"Quem acolher este menino em meu nome,
é a mim que acolhe,
e quem me acolher a mim,
acolhe aquele que me enviou;
pois quem for o mais pequeno entre vós,
esse é que é grande."
Lucas 9,48


Mas que noites chuvosas tem este Advento!... Intempéries.
Chuva, lama, vento e frio, possibilitam tornar o Natal num momento caseiro e acolhedor para uns, mas ao mesmo tempo ingrato e triste para outros que não partilham do calor de uma casa, de uma família, de um gesto.

Aqui, envio-vos um conto.
Aproxima-se o dia da natividade do pequenito.
Será ali, nas traseiras daquele casebre.
Quando estiverem com Ele ao colo, aqueçam a noite de alegria, e contem-Lhe esta história!


HISTÓRIA ANTIGA

Era uma vez, lá na Judeia, um rei.
Feio bicho, de resto:
Uma cara de burro sem cabresto
E duas grandes tranças.
A gente olhava, reparava, e via
Que naquela figura não havia
Olhos de quem gosta de crianças.
E, na verdade, assim acontecia.
Porque um dia,
O malvado,
Só por ter o poder de quem é rei
Por não ter coração,
Sem mais nem menos,
Mandou matar quantos eram pequenos
Nas cidades e aldeias da Nação.
Mas,
Por acaso ou milagre, aconteceu
Que, num burrinho pela areia fora,
Fugiu
Daquelas mãos de sangue um pequenito
Que o vivo sol da vida acarinhou;
E bastou
Esse palmo de sonho
Para encher este mundo de alegria;
Para crescer, ser Deus;
E meter no inferno o tal das tranças,
Só porque ele não gostava de crianças.

Miguel Torga
Antologia Poética

22 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 21 de Dezembro: O Oriens

XXI DÉCEMBRE. V° ANTIENNE

(Edição de Steven van Roode1.)


O Oriens , splendor lucis aeternae, et Sol justitiae : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
O Orient ! splendeur de la lumière éternelle ! Soleil de justice ! venez, et illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


Divin Soleil, ô Jésus ! vous venez nous arracher à la nuit éternelle : soyez à jamais béni ! Mais combien vous exercez notre foi, avant de luire à nos yeux dans toute votre splendeur ! Combien vous aimez à voiler vos rayons, jusqu'à l'instant marqué par votre Père céleste, où vous devez épanouir tous vos feux ! Voici que vous traversez la Judée ; vous approchez de Jérusalem ; le voyage de Marie et de Joseph tire à son terme. Sur le chemin, vous rencontrez une multitude d'hommes qui marchent en toutes les directions, et qui se rendent chacun dans sa ville d'origine, pour satisfaire à l'Edit du dénombrement. De tous ces hommes, aucun ne vous a soupçonné si près de lui, ô divin Orient ! Marie, votre Mère, est estimée par eux une femme vulgaire ; tout au plus, s'ils remarquent la majesté et l'incomparable modestie de cette auguste Reine, sentiront-ils vaguement le contraste frappant entre une si souveraine dignité et une condition si humble ; encore ont-ils bientôt oublié cette heureuse rencontre. S'ils voient avec tant d'indifférence la mère, le fils non encore enfanté à la lumière visible, lui donneront-ils une pensée ? Et cependant ce fils, c'est vous-même, ô Soleil de justice ! Augmentez en nous la Foi, mais accroissez aussi l'amour. Si ces hommes vous aimaient, ô libérateur du genre humain, vous vous feriez sentir à eux ; leurs yeux ne vous verraient pas encore, mais du moins leur cœur serait ardent dans leur poitrine, ils vous désireraient, et ils hâteraient votre arrivée par leurs vœux et leurs soupirs. O Jésus qui traversez ainsi ce monde que vous avez fait, et qui ne forcez point l'hommage de vos créatures, nous voulons vous accompagner dans le resté de votre voyage; nous baisons sur la terre les traces bénies des pas de celle qui vous porte en son sein; nous ne voulons point vous quitter jusqu'à ce que nous soyons arrivés avec vous à l'heureuse Bethléhem, à cette Maison du Pain, où enfin nos yeux vous verront, ô Splendeur éternelle, notre Seigneur et notre Dieu !


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21 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 20 de Dezembro: O clavis David

XX DÉCEMBRE. IV° ANTIENNE.

 (Edição de Steven van Roode1.)

O  Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit: veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra  mortis.

O Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


O Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à votre aïeul, aujourd'hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n'ayant pas où reposer votre tête. Du moins, aujourd'hui, le sein maternel vous offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les témoignages de l'amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô Seigneur! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s'est assis dans l'ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus, c'est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez briser le joug qui l'accable et le dégrade ; ce captif, c'est notre cœur trop souvent asservi à des penchants qu'il désavoue : venez, ô divin Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.

XX DÉCEMBRE. IV° ANTIENNE.

 (Edição de Steven van Roode1.)

O  Clavis David et sceptrum domus Israël, qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit: veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris, et umbra  mortis.

O Clef de David, ô sceptre de la maison d'Israël ! qui ouvrez, et nul ne peut fermer; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l'ombre de la mort.


O Fils de David, héritier de son trône et de sa puissance, vous parcourez, dans votre marche triomphale, une terre soumise autrefois à votre aïeul, aujourd'hui asservie par les Gentils. Vous reconnaissez de toutes parts, sur la route, tant de lieux témoins des merveilles de la justice et de la miséricorde de Jéhovah votre Père envers son peuple, au temps de cette ancienne Alliance qui tire à sa fin. Bientôt, le nuage virginal qui vous couvre étant ôté, vous entreprendrez de nouveaux voyages sur cette même terre ; vous y passerez en faisant le bien, et guérissant toute langueur et toute infirmité, et cependant n'ayant pas où reposer votre tête. Du moins, aujourd'hui, le sein maternel vous offre encore un asile doux et tranquille, où vous ne recevez que les témoignages de l'amour le plus tendre et le plus respectueux. Mais, ô Seigneur! il vous faut sortir de cette heureuse retraite ; il vous faut, Lumière éternelle, luire au milieu des ténèbres ; car le captif que vous êtes venu délivrer languit dans sa prison. Il s'est assis dans l'ombre de la mort, et il y va périr, si vous ne venez promptement en ouvrir les portes avec votre Clef toute-puissante ! Ce captif, ô Jésus, c'est le genre humain, esclave de ses erreurs et de ses vices : venez briser le joug qui l'accable et le dégrade ; ce captif, c'est notre cœur trop souvent asservi à des penchants qu'il désavoue : venez, ô divin Libérateur, affranchir tout ce que vous avez daigné faire libre par votre grâce, et relever en nous la dignité de vos frères.




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19 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 19 de Dezembro: O Radix Iesse

XIX DECEMBRE. IIIe ANTIENNE: O RADIX IESSE

(Edição de Steven van Roode1.)


O radix Jesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, jam noli tardare.
O rejeton de Jessé, qui êtes comme un étendard pour les peuples ; devant qui les rois se tiendront dans le silence ; à qui les nations offriront leurs prières : venez nous délivrer ; ne tardez plus.

Vous voici donc en marche, ô Fils de Jessé, vers la ville de vos aïeux. L'Arche du Seigneur s'est levée et s'avance, avec le Seigneur qui est en elle, vers le lieu de son repos. « Qu'ils sont beaux vos pas, ô Fille du Rot, dans l'éclat de votre chaussure » (Cant. VII, 1), lorsque vous venez apporter leur salut aux villes de Juda ! Les Anges vous escortent, votre fidèle Epoux vous environne de toute sa tendresse, le ciel se complaît en vous, et la terre tressaille sous l'heureux poids de son Créateur et de son auguste Reine. Avancez, ô Mère de Dieu et des hommes, Propitiatoire tout-puissant où est contenue la divine Manne qui garde l'homme de la mort ! Nos cœurs vous suivent, vous accompagnent, et, comme votre Royal ancêtre , nous jurons « de ne point entrer dans notre maison, de ne point monter sur notre couche, de ne point clore nos paupières, de ne point donner le repos à nos tempes, jusqu'à ce que nous ayons trouvé dans nos cœurs une demeure pour le Seigneur que vous portez, une tente pour le Dieu de Jacob. » Venez donc, ainsi voilé sous les flancs très purs de l'Arche sacrée, ô rejeton de Jessé, jusqu'à ce que vous en sortiez pour briller aux yeux des peuples, comme un étendard de victoire. Alors les rois vaincus se tairont devant vous, et les nations vous adresseront leurs vœux. Hâtez-vous, ô Messie ! venez vaincre tous nos ennemis, et délivrez-nous.


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18 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 18 de Dezembro: O Adonai

XVIII DECEMBRE. IIe ANTIENNE: O ADONAI

 
(Edição de Steven van Roode1.)

O Adonai, et dux domus Israël , qui Moysi in igne flammae rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in brachio extento.
O Adonaï, Seigneur, chef de la maison d'Israël, qui avez apparu à Moïse, dans la flamme du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï; venez nous racheter dans la force de votre bras.


O Seigneur suprême ! Adonaï ! venez nous racheter, non plus dans votre puissance, mais dans votre humilité. Autrefois vous vous manifestâtes à Moïse, votre serviteur, au milieu d'une flamme divine ; vous donnâtes la Loi à votre peuple du sein des foudres et des éclairs : maintenant il ne s'agit plus d'effrayer, mais de sauver. C'est pourquoi votre très pure Mère Marie ayant connu, ainsi que son époux Joseph, l'Edit de l'Empereur qui va les obliger d'entreprendre le voyage de Bethléhem, s'occupe des préparatifs de votre heureuse naissance. Elle apprête pour vous, divin Soleil, les humbles langes qui couvriront votre nudité, et vous garantiront de la froidure dans ce monde que vous avez fait, à l'heure où vous paraîtrez, au sein de la nuit et du silence. C'est ainsi que vous nous délivrerez de la servitude de notre orgueil, et que votre bras se fera sentir plus puissant, alors qu'il semblera plus faible et plus immobile aux yeux des hommes. Tout est prêt, ô Jésus ! vos langes vous attendent : partez donc bientôt et venez en Bethléhem, nous racheter des mains de notre ennemi.

 

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17 de dezembro de 2010

Antífonas do Ó: 17 de Dezembro: início das Grandes Antífonas: O Sapientia

Acompanhemos Dom Prosper Guéranger nas suas meditações sobre a oitava antes do Natal, que hoje começa:
XVII DÉCEMBRE. COMMENCEMENT DES GRANDES ANTIENNES.

L'Eglise ouvre aujourd'hui la série septénaire des jours qui précèdent la Vigile de Noël, et qui sont célèbres dans la Liturgie sous le nom de Féries majeures. L'Office ordinaire de l'Avent prend plus de solennité ; les Antiennes des Psaumes, à Laudes et aux Heures du jour, sont propres au temps et ont un rapport direct avec le grand Avènement. Tous les jours, à Vêpres, on chante une Antienne solennelle qui est un cri vers le Messie, et dans laquelle on lui donne chaque jour quelqu'un des titres qui lui sont attribués dans l'Ecriture.
Le nombre de ces Antiennes, qu'on appelle vulgairement les O de l'Avent, parce qu'elles commencent toutes par celte exclamation, est de sept dans l'Eglise romaine, une pour chacune des septFéries majeures, et elles s'adressent toutes à Jésus-Christ. (...)

L'instant choisi pour faire entendre ce sublime appel à la charité du Fils de Dieu, est l'heure des Vêpres, parce que c'est sur le Soir du monde, vergente mundi vespere, que le Messie est venu. On les chante à Magnificat, pour marquer que le Sauveur que nous attendons nous viendra par Marie. On les chante deux fois, avant et après le Cantique, comme dans les fêtes Doubles, en signe de plus grande solennité ; et même l'usage antique de plusieurs Eglises était de les chanter trois fois, savoir : avant le Cantique lui-même, avant Gloria Patri, et après Sicut erat. Enfin, ces admirables Antiennes, qui contiennent toute la moelle de la Liturgie de l'Avent, sont ornées d'un chant plein de gravité et de mélodie ; et les diverses Eglises ont retenu l'usage de les accompagner d'une pompe toute particulière, dont les démonstrations toujours expressives varient suivant les lieux. Entrons dans l'esprit de l'Eglise et recueillons-nous, afin de nous unir, dans toute la plénitude de notre cœur, à la sainte Eglise, lorsqu'elle fait entendre à son Epoux ces dernières et tendres invitations, auxquelles il se rend enfin.

 (Edição de Steven van Roode1.)

PREMIÈRE ANTIENNE: O SAPIENTIA
O Sapientia, quae ex ore Altissimi prodiisti, attingens a fine usque ad finem fortiter, suaviterque disponens omnia : veni ad docendum nos viam prudentiae.

O Sagesse, qui  êtes  sortie de la bouche du Très-Haut , qui atteignez d'une extrémité à l'autre, et disposez toutes choses avec force et douceur : venez nous apprendre les voies de la prudence.
O Sagesse incréée qui bientôt allez vous rendre visible au monde, qu'il apparaît bien en ce moment que vous disposez toutes choses ! Voici que, par votre divine permission, vient d'émaner un Edit de l'empereur Auguste pour opérer le dénombrement de l'univers. Chacun des citoyens de l'Empire doit se faire enregistrer dans sa ville d'origine. Le prince croit dans son orgueil avoir ébranlé à son profit l'espèce humaine tout entière. Les hommes s'agitent par millions sur le globe, et traversent en tous sens l'immense monde romain; ils pensent obéir à un homme, et c'est à Dieu qu'ils obéissent. Toute cette grande agitation n'a qu'un but : c'est d'amener à Bethléhem un homme et une femme qui ont leur humble demeure dans Nazareth de Galilée ; afin que cette femme inconnue des hommes et chérie du ciel, étant arrivée au terme du neuvième mois depuis la conception de son fils, enfante à Bethléhem ce fils dont le Prophète a dit : « Sa sortie est dès les jours de l'éternité ; ô Bethléhem ! tu n'es pas pas la moindre entre les mille cités de Jacob ; car il sortira aussi de toi. » O Sagesse divine ! que vous êtes forte, pour arriver ainsi à vos fins d'une manière invincible quoique cachée aux hommes ! que vous êtes douce, pour ne faire néanmoins aucune violence à leur liberté! mais aussi, que vous êtes paternelle dans votre prévoyance pour nos besoins ! Vous choisissez Bethléhem pour y naître, parce que Bethléhem signifie la Maison du Pain. Vous nous montrez par là que vous voulez être notre Pain, notre nourriture, notre aliment de vie. Nourris d'un Dieu, nous ne mourrons plus désormais. O Sagesse du Père, Pain vivant descendu du ciel, venez bientôt en nous, afin que nous approchions de vous, et que nous soyons illuminés de votre éclat ; et donnez-nous cette prudence qui conduit au salut.


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13 de dezembro de 2010

«Cantar a missa não é a mesma coisa que cantar na missa»

O artigo infra dá conta de um percurso pessoal e de uma nova perspectiva face à música litúrgica de uma católica goesa.
Fala-se de actuosa participatio, do Concílio Vaticano II, de canto litúrgico e de canto sacro, de abertura ao mundo e de abastardamento cultural e litúrgico:



It's time to sing the Mass again
"Why can't Catholics sing any more?" musicologists ask, recalling the Gregorian chant and grand polyphony they used to hear at Mass, when the people in the pews could handle world-class music. Fine liturgical music is an heirloom for all humanity, and everyone has a stake in encouraging church musicians to keep it alive.

In the language of the Second Vatican Council: "The musical tradition of the universal Church is a treasure of inestimable value." Funnily enough, many blame that very Council (1962-1965) for the low-grade music currently sung at Mass in a majority of churches.
This is unfair. Although the Council opened the doors to the world's cultural variety, the relevant document-the Constitution on the Sacred Liturgy-clearly affirmed the primacy of the Gregorian chant and the necessity of high artistic standards in new compositions.

Catholic liturgists ask a different question: "Why have we all but stopped singing the Mass?" The singing we usually hear in church can at best be described as hymns, not the words of the Mass itself. The biblical readings and prayers are carefully selected for each action of the Mass.

The purpose of the singing is to extend the dimensions of solemnity, beauty and fervour of those same actions, not some other. This is what liturgical music means. It is different from devotional music-hymns sung in other contexts. And it is very different from profane music-all the stuff from 'Twinkle, Twinkle, Little Star' to 'From this Moment'.

While parishes around the globe face these challenges, my comments are chiefly about what we suffer at Mass in English in Goa. As one involved in church choirs here and elsewhere for the last forty years, I must say I too believed we were spreading "the spirit of Vatican II" when we introduced catchy innovations during Mass.

I was told "the people's participation" was all-important. We choir types were pleased when members of the congregation came up after Mass and said, "Oh, we really enjoyed it!" as though it were a show. We concentrated on four hymns, thinking that was our bit. No one ever told us in 1970 to sing the Mass, to aim at inner participation, helping people enter more fully into the meaning of each liturgical action.

In the last few years, especially at weddings and funerals, I have often heard choirs do devotional and profane music at various parts of the ceremony, even interrupting the liturgy with so-and-so's favourite song.

Almost invariably, some schmaltzy number replaces the precious Psalm chosen from the hymnal Jesus himself used. Then again, there is a habit of singing prayerful words to plagiarised pop tunes. When a choir of seminarians erupted into an Alleluia to the tune of 'Oo Oo Ah Ah Sexy Eyes', I was surprised the congregation remained solemn. Alas, we have stuffed our ears with cotton wool. Now is the favourable time to change all that.

Starting this Advent season, we have a year to settle choral scores. On November 27, 2011, Catholics in India, together with those in most parts of the English-speaking world, are scheduled to begin using the scholarly translation of the third edition of the Roman Missal.

There are a few changes in some of the Mass prayers and responses. The choir needs to learn its part much before the congregation. Besides, the New Mass implies new musical settings. Composers and publishers got busy years ago, using the so-called grey book of semi-final texts, and the final arrangements will be out very soon.

While (...) not learn the rules? 
(...)
As to what must be sung at Mass, there is this classic 1969 answer from the group of bishops and experts set up by Pope Paul VI to implement the Constitution on the Liturgy: Texts must be those of the Mass, not others, and singing means singing the Mass not just singing during Mass.

Fatima M Noronha is a writer and editor by profession and takes a keen interest in church music. The views expressed are those of the writer.

Read more: It's time to sing the Mass again - The Times of India http://timesofindia.indiatimes.com/city/goa/Its-time-to-sing-the-Mass-again/articleshow/7085090.cms#ixzz181zmUW00

Via The Chant Café.

Publicado simultaneamente em Divini Cultus Sanctitatem.